États financiers prospectifs du SPPC 2019-2020

Bureau du directeur des poursuites pénales

ISSN 2561-7036

État des résultats prospectifs (non audité)
Pour l'exercice se terminant le 31 mars
(en milliers de dollars)
  Résultats
estimatifs
2018-2019
Résultats
prévus
2019-2020
Charges
Services de poursuite 206 305 213 275
Services internes 24 753 24 896
Observation et contrôle d'application de la loi électorale 4 315 7 989
Total des charges 235 373 246 160
Revenus
Services de poursuite 18 506 22 742
Amendes, confiscations et frais de justice 560 800
Loyer provenant des logements fournis aux employés 510 500
Autres 25 45
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement (1 095) (1 345)
Total des revenus 18 506 22 742
     
Coût de fonctionnement net 216 867 223 418

Les notes complémentaires font partie intégrante de l'état des résultats prospectif.

Notes aux états des résultats prospectif (non audité)

1. Méthodes et hypothèses importantes

L'état des résultats prospectif a été établi en fonction des priorités du gouvernement et des plans ministériels qui sont décrits dans le Plan ministériel du Bureau du directeur des poursuites pénales (BDPP).

Les renseignements présentés dans les résultats estimatifs de l'exercice 2018-2019 sont fondés sur les résultats réels en date du 30 novembre 2018 et sur les prévisions pour le reste de l'exercice. Des prévisions des résultats prévus ont été faites pour l'exercice 2019-2020.

Les principales hypothèses qui sous-tendent les prévisions sont les suivantes :

  1. Les activités du BDPP resteront, pour l'essentiel, pareilles à l'an dernier.
  2. L'évolution générale historique devrait se poursuivre.
  3. Les exigences des conventions comptables du Conseil du Trésor, lesquelles s'appuient sur les principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public, ont été suivies.
  4. Les ressources fournies permettront au BDPP d'obtenir les résultats prévus qui sont précisés dans le Plan ministériel.

Ces hypothèses sont adoptées en date du 30 novembre 2018.

2. Variation et évolution des prévisions financières

Même si tous les efforts ont été déployés pour prévoir les résultats définitifs pour le reste de l'exercice 2018-2019 et pour 2019-2020, les résultats réels des deux exercices risquent de varier par rapport aux prévisions financières présentées, et l'écart pourrait être important.

Lors de la préparation d'un état des résultats prospectif, le BDPP a établi des estimations et des hypothèses à l'égard d'événements futurs. Ces estimations et hypothèses pourraient différer des résultats financiers réels subséquents. Les estimations et les hypothèses sont évaluées de façon continue et sont fondées sur l'expérience acquise et d'autres facteurs, notamment les prévisions relativement aux événements futurs qui sont considérés comme raisonnables compte tenu des circonstances.

Les facteurs qui pourraient donner lieu à des écarts importants entre l'état des résultats prospectif et l'état des résultats historique sont entre autres :

  1. Le moment et le montant des acquisitions et des aliénations de matériel qui peuvent influer sur les gains ou les pertes et les charges d'amortissement.
  2. La mise en œuvre de nouvelles conventions collectives.
  3. Les modifications supplémentaires au budget de fonctionnement en raison de nouvelles initiatives ou de rajustements techniques mis en œuvre plus tard au cours de l'exercice.

Une fois que le Plan ministériel sera présenté, le BDPP ne fera pas de mise à jour des prévisions, quelles que soient les modifications apportées aux ressources financières dans les budgets supplémentaires des dépenses. Les écarts seront expliqués dans le Rapport sur les résultats ministériels.

3. Sommaire des principales conventions comptables

L'état des résultats prospectif a été préparé en conformité avec les conventions comptables du gouvernement entrées en vigueur pour l'exercice financier 2014-2015, lesquelles s'appuient sur les Normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l'utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence notable par rapport aux Normes comptables canadiennes pour le secteur public.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

a) Charges

Les charges sont comptabilisées selon la méthode de comptabilité d'exercice. Les charges de fonctionnement du gouvernement sont constatées lorsque les biens sont reçus ou que les services sont rendus, y compris les services fournis gratuitement pour les locaux, les cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, les services juridiques et les indemnités d'accident du travail, qui sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur coût estimatif. Les indemnités de vacances et de congés compensatoires ainsi que les indemnités de cessation d'emploi sont passées en charges au fur et à mesure que les employés en acquièrent le droit en vertu de leurs conditions d'emploi.

Les charges incluent des provisions qui tiennent compte de changements dans la valeur d'actifs. Cela comprend des provisions pour créances douteuses et pour les avances ainsi que les passifs, dont les passifs éventuels, dans la mesure où l'événement futur est susceptible de se produire et où une estimation raisonnable des répercussions peut être établie.

Les charges incluent également l'amortissement des immobilisations corporelles, qui sont capitalisées à leur coût d'acquisition. Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode de l'amortissement linéaire sur la durée de vie utile estimative de l'actif.

b) Revenus

Les revenus provenant de droits réglementaires sont constatés dans les comptes en fonction des services fournis au cours de l'exercice.

Les autres revenus sont comptabilisés dans l'exercice pendant lequel les opérations ou les faits qui ont généré les revenus surviennent.

Les revenus non disponibles ne peuvent servir à acquitter les passifs du ministère. Bien qu'on s'attende à ce que l'administratrice générale maintienne le contrôle comptable, elle n'a pas autorité pour disposer des revenus non disponibles. Par conséquent, les revenus non disponibles sont considérés comme étant gagnés pour le compte du gouvernement du Canada et sont donc présentés en réduction du montant brut des revenus de l'entité.

4. Autorisations parlementaires

Le BDPP est financé par le gouvernement du Canada au moyen d'autorisations parlementaires. La formule de comptabilisation des autorisations consenties au ministère ne correspond pas à celle des rapports financiers établis selon les principes comptables généralement reconnus, étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Les postes comptabilisés dans l'état des résultats prospectif d'un exercice donné peuvent être financés au moyen de crédits parlementaires approuvés au cours d'un exercice précédent, de l'exercice en cours ou d'exercices futurs. Par conséquent, les résultats de fonctionnement nets du BDPP diffèrent suivant qu'ils sont calculés selon les principes du financement public ou selon la méthode de comptabilité d'exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :

(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations demandées
(en milliers de dollars)
  Estimatifs
2018-2019
Prévus
2019-2020
Coût de fonctionnement net 216 867 223 418
     
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais aucune incidence sur les autorisations :
Services fournis gratuitement par d'autres ministères (22 592) (23 195)
Amortissement des immobilisations corporelles (2 006) (1 231)
Diminution (augmentation) des avantages sociaux futurs 523 (200)
Diminution (augmentation) des indemnités de vacances et congés compensatoires (604) 250
Recouvrement d'avantages sociaux 1 635 1 952
Remboursement et ajustement de charges des exercices antérieurs 489 100
Total des postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais aucune incidence sur les autorisations : (22 555) (22 324)
     
Rajustements pour les postes qui n'ont pas d'incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui ont une incidence sur les autorisations :
Acquisition d'immobilisations corporelles 3 955 821
Total des postes qui n'ont pas d'incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui ont une incidence sur les autorisations : 3 955 821
Autorisations demandées 198 267 201 915
(b) Autorisations demandées
(en milliers de dollars)
  Estimatifs
2018-2019
Prévus
2019-2020
Autorisations demandées :
Crédit 1 – Dépenses de programmes 177 490 178 386
Montants des autorisations législatives 20 777 23 529
Autorisations demandées 198 267 201 915
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